L’enquête explore de nombreuses thématiques tels que les dépistages infirmiers : bucco-dentaire, staturo-pondérale, auditif, visuel ainsi que les habitudes alimentaires, les comportements addictifs, l’hygiène, le temps passé devant les écrans, la couverture vaccinale, les accidents de la vie courantes et l’accès aux soins.
En 2019, chez les enfants de 10-12 ans scolarisés en classe de 6ème, on observe trois fois plus de filles touchées par le surpoids que de garçons.
Ces derniers sont deux fois plus concernés par l’insuffisance pondérale.
Un enfant sur cinq ne prend régulièrement qu’un seul repas. Le petit-déjeuner est le repas de la journée le moins souvent pris. Quant aux repas du midi (les jours d’école) et du soir, ils sont consommés régulièrement et dans des proportions proches.
Les enfants ne prenant qu’un seul repas par jour cumulent les problèmes de poids par rapport à ceux en consommant régulièrement trois par jour. On constate que le taux d’enfants en situation de surpoids croît en fonction du temps moyen passé devant un support télévisuel.
Les trois catégories d’aliments les plus régulièrement consommées par ces enfants sont les féculents, les viandes (hors poulet) et les fruits. La précarité diminue la variété des consommations : la totalité des enfants ne disposant pas d’un accès à l’eau et à l’électricité chez eux mangent moins de 5 catégories d’aliments tous les jours.