En 2017, sur les 63000 résidences principales recensées, 4 logements du 10 sont des constructions précaires (en tôle, en bois, végétal).
60% des logements en dur disposent d’équipements de confort sanitaire de base (point d’eau à l’intérieur du logement, toilettes, douche, cuisine aménagée).
Les maisons en tôle sont majoritairement occupées par des personnes de nationalité étrangère. Ces logements informels sont dépourvus, pour 95% d’entre eux, des principaux équipements de confort sanitaire de base.
Un tiers de la population n’a pas accès à l’eau potable et doit s’approvisionner par d’autres sources : chez le voisin, bornes fontaines, rivières.
En ce qui concerne les risques naturels, 90% de l’habitat mahorais est situé en zone à risque, dont 50% en aléa fort.
Malgré la volonté politique d’augmenter le parc locatif social à travers le Plan Avenir pour Mayotte, le nombre de logements sociaux reste encore très limité sur l’île (391 logements sociaux au 31 décembre 2018). Ces dernières années les capacités d’hébergement et de logement accompagné ont beaucoup progressé sur le territoire. En 2019, la capacité totale est de 533 places financées et ouvertes.
On note une difficulté à développer l’accession très sociale à la propriété du fait de difficultés d’accès au crédit bancaire (25 logements financés en 2013).
Enfin, l’accès aux droits est méconnu par les populations et il n’est pas encore aligné par rapport aux autres départements français.
La cellule habitat et environnement extérieur de l'ARS a pour attribution de :
- Emettre des avis sanitaires sur les projets instruits par les autres services de l’Etat : DEAL, Préfecture ;
- Accompagner les collectivités dans leur compétence de police générale (salubrité publique) ;
- Participer à l’élaboration des plans et programmes locaux, ainsi qu’aux campagnes de sensibilisation dans les thématiques de l’environnement extérieur (assainissement, qualité de l’air, nuisances sonores…) et intérieur (prévention des intoxications oxycarbonées).