Le plan de lutte contre les arboviroses (dengue, chikungunya, zika) est un dispositif spécifique du plan ORSEC départemental. Il décrit la stratégie et les moyens de lutte contre ces maladies transmises par les moustiques en fonction de différents niveaux de risque.
Le plan comprend 5 niveaux.
Le passage d’un niveau à l’autre et la coordination de la gestion de l’évènement sont assurés par :
- le directeur général de l’ARS : pour les niveaux de veille (niveau 1) et d’alerte (niveau 2) ;
- le préfet : à partir du déclenchement du niveau épidémique (niveau 3 et plus).
Sur proposition de M. Sergio Albarello, Directeur Général de l’ARS Mayotte, et au regard de l’évolution de la situation et du risque épidémique, M. François-Xavier Bieuville, Préfet de Mayotte, a décidé d’activer ce jour le niveau 3 du plan ORSEC.
Ce passage en phase 3 correspond à une épidémie de faible intensité, avec une circulation virale avérée, des cas confirmés hospitalisés, une propagation spatio-temporelle significative et un impact mesuré sur le système de santé. L’objectif est d’adapter la réponse à l’évolution de la situation épidémiologique et de renforcer les moyens d’action, en mobilisant tous les acteurs concernés.
Cette phase 3 marque une intensification de la circulation du virus, avec un impact plus visible sur le système de santé et les capacités de réponse. Il vise à renforcer la coordination entre les services de l’État, les collectivités et les acteurs de santé pour limiter la propagation du virus.
Ce niveau prévoit notamment :
La coordination des actions de lutte anti-vectorielle sur tout le territoire,
La mobilisation renforcée des collectivités et des partenaires,
La surveillance accrue de la situation sanitaire,
L’ajustement des capacités de prise en charge dans les structures de santé,
L’intensification de la communication auprès de la population.
L’implication des communes et des intercommunalités via leurs actions de salubrité publique contribue fortement à renforcer les actions de traitement et de sensibilisation menées par l’ARS. Cette mobilisation est aujourd’hui essentielle pour inverser la tendance. Les prochaines semaines seront en effet cruciales dans la lutte contre la propagation de la maladie.